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Romances inciertos, un autre Orlando

François Chaignaud/Nino Laisné

Romances inciertos, un autre Orlando

Le danseur et chanteur François Chaignaud et un quatuor baroque incarnent l’incandescente métamorphose de trois figures issues des traditions espagnoles: la Doncella Guerrera, partie à la guerre sous les traits d’un homme, le voluptueux San Miguel de Garcia Lorca et la Tarara, gitane androgyne.

Entre concert et récital, entre théâtre et danse, Romances inciertos, un autre Orlando est comme un souvenir d’opéra-ballet autour d’un personnage à éclipses qui s’absente pour renaître sous les traits d’une femme, ailleurs, dans l’espace et dans le temps. Il puise son inspiration dans le répertoire traditionnel espagnol de thèmes musicaux et de figures reprises et réinterprétées aux cours des siècles. Jouées sur scène par un quatuor baroque, les musiques passent d’une instrumentation à une autre, évoquant les mutations infinies des arts et des sociétés, entre héritage et appropriation.

Elles sont ici le paysage intérieur et sonore de trois figures poétiques et théâtrales incarnées par François Chaignaud, saisissant chanteur baroque et danseur virtuose autant que sauvage, inlassable explorateur de métamorphoses. Sa danse et son chant donnent vie à des personnages aux identités troubles et contraints de jouer des rôles qui ne sont pas les leurs. La Doncella Guerrera, jeune fille partie à la guerre sous les traits d’un homme, le San Miguel du poète García Lorca, archange voluptueux et objet de dévotion, et la Tarara, gitane andalouse qui, après un amour déçu, oscille entre mysticisme et séduction, cachant une secrète androgynie.

Dans le dialogue délicat entre danse et musique, Romances inciertos relie la renaissance perpétuelle de ces personnages – qui n’ont d’autre choix que de transformer le réel à la mesure de leur désir – et la mutation continue de motifs musicaux traditionnels. Au centre, le corps du danseur, tendu entre les artifices de l’apparence et le geste au présent, raconte une épopée dont les métamorphoses incessantes n’assouvissent jamais la quête d’un idéal.

Du 12 au 15 décembre 2018
Durée:
1h10
Pavillon

Danse/Musique

Dates et horaires

Mercredi, décembre 12, 2018 - 8:00pm mer 12.12 20h00
Saison 18/19
Jeudi, décembre 13, 2018 - 7:00pm jeu 13.12 19h00
Saison 18/19
Vendredi, décembre 14, 2018 - 8:00pm ven 14.12 20h00
Saison 18/19
Samedi, décembre 15, 2018 - 5:00pm sam 15.12 17h00
Saison 18/19


Rencontre: jeu. 13.12 à l'issue du spectacle
Introduction: ven. 14.12, 19h

Billets, horaires et infos détaillées
François Chaignaud/Nino Laisné

Chorégraphes

François Chaignaud/Nino Laisné

Les performances de François Chaignaud articulent danses et chants, à la croisée de différentes inspirations. Chez lui, le corps est tendu entre l’exigence sensuelle du mouvement, la puissance d’évocation du chant et la convergence de références historiques hétérogènes – de la littérature érotique aux arts sacrés. En collaboration avec d’autres artistes, notamment Cecilia Bengolea, il crée des performances dans les lieux les plus divers, caractérisées par une liberté communicative et passionnée. À Vidy, il présente Dub Love avec Cecilia Bengolea en 2014.

Nino Laisné développe depuis plusieurs années un univers singulier empreint d’étrangeté. Ses images se déploient en dialogue avec d’autres médiums comme le cinéma et la musique ou des éléments historiques et sociologiques, l’art, les traditions populaires, le cabaret et l’opéra. Ce sont ces va-et-vient, plus ou moins visibles, mais aussi l’importance de la culture hispanophone qui font des recherches artistiques de Nino Laisné un ensemble riche et inclassable.

En savoir plus
© Nino Laisné
© Nino Laisné
© Nino Laisné
© Nino Laisné
Générique

Conception, mise en scène et direction musicale:
Nino Laisné

Conception et chorégraphie:
François Chaignaud

Danse et chant:
François Chaignaud

Musiciens:
Jean-Baptiste Henry
François Joubert-Caillet
Daniel Zapico
Pere Olivé

Création costumes:
Carmen Anaya, Kevin Auger, Séverine Besson, María Ángel Buesa Pueyo, Caroline Dumoutiers, Pedro García, Carmen Granell, Manuel Guzmán, Isabel López, María Martinez, Tania Morillo Fernández, Helena Petit, Elena Santiago

Régie générale:
Anthony Merlaud
Hugo Frison

Création lumière:
Anthony Merlaud

Diffusion:
Sarah de Ganck
Art Happens

Production:
Vlovajob Pru - Chambre 415

Coproduction:
Bonlieu, Scène nationale Annecy - La Bâtie, Festival de Genève dans le cadre du soutien FEDER du programme INTERREG France-Suisse 2014-2020 - Chaillot, Théâtre national de la danse - deSingel, Anvers - Maison de la musique de Nanterre - Arsenal, Cité musicale-Metz Anvers - Maison de la musique de Nanterre - Arsenal, Cité musicale-Metz

Avec le soutien de:
Région Auvergne-Rhône-Alpes - la Spedidam - PACT Zollverein, Essen - TANDEM, Scène nationale - Ayuntamiento de Anguiano, La Rioja - Pépinières Européennes pour Jeunes Artistes - Ayuntamiento de Huesca, Aragon (résidence Park in Progress 12)

Documentation
Consultez et téléchargez divers documents liés au spectacle : dossier de presse, photos HD, feuille de salle, revue de presse...

Dossier de presse

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Photos HD

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Vidy +
 

Rencontre
Jeudi 13.12 à l'issue du spectacle

Introduction 
Vendredi 14.12, 19h
 

Note d'intention

Romances Inciertos met en scène ces deux trajectoires: la renaissance des personnages qui n’ont d’autre choix que de transformer le réel à la mesure de leur désir – et l’infinie mutation de motifs musicaux à travers les siècles.

Romances inciertos est un estuaire, un delta. Une zone difficilement situable sur les cartes, à la confluence de musiques espagnoles de tradition à la fois orale et “savante”, qui inspirent des danses, des poèmes et de mini épopées dont les héroïnes jouent des rôles qui ne sont pas les leurs. L’histoire de ces personnages, pris dans un mouvement perpétuel de métamorphose, d’ambiguïté, d’imposture entêtée, et d’indécision embrasée se reflète dans le destin même des mélodies qui leur sont attribuées. Romances Inciertos met en scène ces deux trajectoires: la renaissance des personnages qui n’ont d’autre choix que de transformer le réel à la mesure de leur désir – et l’infinie mutation de motifs musicaux à travers les siècles. L’identité incertaine de ces figures se réfléchit dans le métissage musical.

La plupart de ces mélodies sont apparues aux XVIe et XVIIe siècles en Espagne et depuis, n’ont jamais cessé d’être interprétées, modifiées, transformées. Chaque culture mais aussi chaque époque se sont réappropriées ces poèmes, actualisant sans cesse les aventures de leurs héroïnes. C’est ainsi que ces mélodies – issues de l’art du romance, du chant sépharade ou de la jota se sont introduites dans la musique baroque, le flamenco andalou ou encore les cabarets travestis de la Movida. Les coplas – les vers – eux-mêmes se sont démultipliés, et à l’ombre des versions les plus connues, les archives gardent la trace de strophes paillardes, retraçant le destin marginal de ces figures.

Les quatre solistes rejouent ici ces trajectoires, en empruntant des mélodies originairement écrites pour d’autres instrumentarium, en osant le rapprochement de timbres réputés incompatibles: le bandonéon se rêve clavecin, la viole de gambe bourdonne des zambras douloureuses, les percussions s’invitent dans la musique sacrée, et les réminiscences baroques des marches sévillanes apparaissent au creux du théorbe.

La scène, cerclée de tapisseries dont la trame rassemble de multiples représentations historiques de la nature, ouvre un paysage autour des cinq interprètes. La danse surgit, recoud et trouble: à la fois sœur et émule de la musique, elle s’impose comme art de l’impur et met le corps à l’épreuve du présent. Simultanément factice et réel, il tente d’atteindre d’impossibles altitudes dans un équilibre affranchi de la gravité. Les gestes s’engouffrent dans l’écart laissé entre les danses “traditionnelles” et leurs avatars académiques – suivant la trace de ces mutations chorégraphiques, dont l’histoire oscille entre pillages et inspirations.

C’est donc un delta impur, irisé, sur lequel semble scintiller la silhouette inattendue de l’Orlando de Virginia Woolf. Mais cet Orlando-là n’est plus un jeune lord de la Cour royale d’Angleterre qui vit quatre siècles et sombre régulièrement dans un profond sommeil. Il se consacre tout au long de sa vie à l’écriture d’un seul et même poème qui se teinte des reflets des époques qu’il traverse et se fait l’écho des mutations infinies des arts et des sociétés. Comme dans le roman, nous sommes ici en présence d’un personnage à éclipses, qui soudain s’absente pour renaître sous les traits d’une femme, ailleurs, dans l’espace et dans le temps.

Par l’épreuve du chant et de la danse, cet autre Orlando, porté par les musiciens, se lance dans une forme d’épopée dont les métamorphoses incessantes n’assouvissent jamais la quête d’un idéal.

FRANÇOIS CHAIGNAUD, NINO LAISNÉ, CÉLIA HOUDART

Webographie bibliographie

WEBOGRAPHIE

Site de l'artiste: www.ninolaisne.com


Romances inciertos, un autre Orlando sur volvajobpru


▶▶ François Chaignaud sur la scène de Bonlieu à Annecy (2 min)

BIBLIOGRAPHIE

Propositions de lectures pour poursuivre le spectacle autrement (livres en vente à la librairie du Théâtre)

  • Virginia Woolf, Orlando, Le Livre de poche
  • Federico Garcia Lorca, Romancero gitan, Folio, 2010
  • François Chaignaud, L'affaire Berger-Levrault : le féminisme à l'épreuve (1897-1905), 2009
Extraits de presse

EXTRAITS DE PRESSE

Un époustouflant voyage 
Dans ce voyage interculturel et intergénérationnel que l’on peut entrevoir, il apparait que le genre est universel. Peu importe que ce soit un corps d’homme ou de femme qui soit présenté parce que la question du genre est largement dépassée. C’est là une réelle force car nous sommes confrontés à l’évolution d’un être. Une évolution qui est magnifiée à son tour par le chant. Un chant qui subjugue. François Chaignaud est en effet éblouissant et fascinant de part la multiplicité des registres vocaux abordés.
Carnet d'art - septembre 2017 – Kristina D'Agostin

Furieusement Orlando 
La performance physique et vocale (car le danseur chante dans des registres très différents) est éblouissante mais ne suffit pas à notre réjouissance. Ce sont les métamorphoses, les transfigurations qui enchantent. (…) Bien que très soignée, des costumes élaborés avec les maîtres du genre en Espagne aux tentures du salon où se noient cerfs et autres animaux qui ont raté l’arche de Noé, cette pièce est un bouillonnement, un venin, une insurrection, une gâterie.

Délibéré, février 2018 - Marie-Christine Vernay

Romances inciertos, pièces d'identités
Au lieu de chercher un point d’équilibre entre les genres, Chaignaud opte au contraire pour le déséquilibre permanent : c’est en tournant sans cesse, en oscillant d’une échasse à l’autre, qu’il se tient debout. Le danseur est porté par son mouvement, celui d’une balade entamée il y a cinq siècles et qui mélange tout : le bandonéon à la viole, Virginia Woolf au folklore espagnol, les échasses au flamenco, les voix de baryton-basse et de contre-ténor… pour un superbe spectacle centrifuge qui n’a pas fini de tourner.
Libération - 21.09.2017 – Guillaume Tion

La presse en parle
Romances Inciertos – Véronique Emmenneger
13 décembre 2018
 

"Exaltant et chatoyant, «Romances Inciertos, un autre Orlando»"

 

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Romances Inciertos – 24heures
10 décembre 2018
 

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Romances Inciertos, un autre Orlando - Le Matin Dimanche
02 décembre 2018
 

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Romances incertios, un autre Orlando - Le Temps
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