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Antigone à Molenbeek + Tirésias

Guy Cassiers

Antigone à Molenbeek + Tirésias

Antigone demande à pouvoir enterrer son frère. Antigone s’appelle Nouria et son frère est mort pour le Djihad. En miroir, deux monologues de Stefan Hertmans et Kae Tempest, sur fond du dernier quatuor de Chostakovitch, pour mettre face à face le légal et le légitime, la vie et la mort.

Antigone demande à pouvoir enterrer son frère. Antigone s’appelle Nouria et son frère est mort pour le Djihad. Tirésias a connu l’existence des deux sexes, ce qui fit de lui·elle un·e devin·eresse. C’est un·e adolescent·e d’aujourd’hui qui devient femme puis prophète incompris·e. Guy Cassiers monte en miroir deux monologues de Stefan Hertmans et Kae Tempest, sur fond du dernier quatuor de Chostakovitch, pour mettre face à face le légal et le légitime, la vie et la mort.

Antigone et Tirésias sont deux figures tragiques qui se confrontent aux lois et aux usages. Stefan Hertmans, célèbre poète, romancier et dramaturge néerlandophone, décrit Antigone sous les traits d’une jeune musulmane, étudiante en droit et vivant à Molenbeek, banlieue de Bruxelles tristement célèbre depuis les attentats de Paris. Son frère est mort en provoquant un attentat-suicide pour le Djihad. Nouria sait faire la différence entre son affection pour son frère et son aversion pour le terroriste qu’il est devenu. Mais elle est la seule, et on lui refuse de l’enterrer. Le rituel funéraire est l’un des plus anciens des civilisations humaines, et ce refus la révolte, opposant la loi humaine contre la décision politique.

Tiresias fut condamné par les dieux à être aveugle, mais en compensation à vivre alternativement comme homme et comme femme. Le·la jeune poète·sse Kae Tempest, icône rebelle de la scène rap, romancier·e et dramaturge, le décrit comme un adolescent qui défie la façon dont la société discrimine les genres. Ses expériences l’amènent à une connaissance incomparable mais hermétique.

Par leur clairvoyance, Nouria et Tirésias mettent à nu les préjugés refoulés de la société, sexuels, sociaux et politiques. Ghita Serraj et Valérie Dréville, qui interprètent Antigone et Tirésias, sont accompagnées par le Quatuor Danel jouant le Quatuor à cordes n°15 de Chostakovitch, celui par lequel le compositeur russe prit congé de la vie. Par un dispositif scénographique et musical, le metteur en scène d’Anvers orchestre deux situations personnelles dans le chant de l’intuition et de l’émotion.

Du 26 au 29 janvier 2022
Durée:
2h45 entracte compris
Pavillon

Théâtre/Musique

Dates et horaires

Mercredi, janvier 26, 2022 - 7:00pm mer 26.01 19h00
Saison 21/22
Jeudi, janvier 27, 2022 - 7:00pm jeu 27.01 19h00
Saison 21/22
Vendredi, janvier 28, 2022 - 7:00pm ven 28.01 19h00
Saison 21/22
Samedi, janvier 29, 2022 - 5:00pm sam 29.01 17h00
Saison 21/22

CODE SMS
ANTI

de CHF. 8.- à 45.-

Tarif M
Billets, horaires et infos détaillées
Guy Cassiers

Metteur en scène

Guy Cassiers

De ses études d’arts graphiques à l’Académie royale des beaux-arts d’Anvers, Guy Cassiers a gardé le désir de fabriquer des images fortes. L’originalité de son travail de metteur en scène réside dans sa capacité à forger un langage théâtral qui associe aux textes dramatiques, littéraires ou poétiques, l’emploi de caméras, d’images vidéo, de paroles projetées et de musique interprétée en direct. Sa recherche passe aussi par le désir de partager le processus de création avec des plasticiens, des scénographes, des vidéastes et bien sûr des auteurs, tel Tom Lanoye, ainsi que des acteurs. C’est dans cet esprit qu’il dirige aujourd’hui une grande scène flamande de Belgique, le Toneelhuis d’Anvers. Foncièrement engagé, le théâtre de Guy Cassiers s’intéresse à l’histoire de l’Europe, à travers une analyse des discours qui s’y développent et des forces sociopolitiques qui s’y affrontent, sans négliger la dimension humaine de cette histoire. À Vidy, il présente Rouge décanté en 2016.

Du même artiste
Rouge décanté
En savoir plus
© Simon Gosselin
© Simon Gosselin
© Simon Gosselin
© Simon Gosselin
© Simon Gosselin
© Simon Gosselin
Générique

Mise en scène
Guy Cassiers

Assistanat à la mise en scène
Benoît de Leersnyder

Scénographie, vidéo
Charlotte Bouckaert

Lumière
Fabiana Piccioli

Musique
Quatuor Danel

Antigone à Molenbeek

Texte
Stefan Hertmans
Texte français paru aux Éditions Le Castor Astral

Traduction
Emmanuelle Tardif

Avec
Ghita Serraj

Tirésias

Texte
Kae Tempest, sélection de poèmes tirés du recueil Hold your own 
Texte français paru aux Éditions de L’Arche

Traduction
D’ de Kabal et Louise Bartlett

Avec
Valérie Dréville

Production de la version française
MC93, Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis

Coproduction
Les Nuits de Fourvière - Le Festival d'Automne à Paris - Le Toneelhuis à Anvers - Maison de la Culture d'Amiens, Pôle européen de création et de production - La Comédie de Valence Centre dramatique national Drôme-Ardèche - le phénix scène nationale Valenciennes

Avec le soutien de
Région Île-de-France


Documentation
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ENTRETIEN AVEC GUY CASSIERS

Antigone et Tirésias tentent désespérément de dialoguer avec leurs contemporains, ils veulent être entendus mais on ne veut pas les écouter. On peut avoir le sentiment que le monde n’a peut-être pas autant changé qu’on pourrait le croire depuis l’Antiquité.

Qu’est-ce qui relie les deux personnages titres de votre spectacle ?

Leur solitude, leur isolement et leur désir de survivre. Nous avons créé ces spectacles avant la pandémie qui a envahi l’Europe et le monde, mais étonnamment ils semblent être plus d’actualité qu’ils ne l’étaient il y a quelques mois. Ces deux personnages tentent désespérément de dialoguer avec leurs contemporains, ils veulent être entendus mais on ne veut pas les écouter. Même s’ils sont isolés mentalement, et non pas physiquement, on peut avoir le sentiment que le monde n’a peut-être pas autant changé qu’on pourrait le croire depuis l’Antiquité.

Les deux personnages viennent de la tragédie grecque mais qu’ont-ils à nous dire aujourd’hui ?

Que dans un monde qui doute de lui-même et ne voit pas bien son avenir, il peut y avoir toujours un conflit entre la loi morale, par exemple le droit d’enterrer les morts dignement, et les lois de l’État qui peuvent s’opposer à cette loi morale pour des raisons circonstancielles. Il y a donc toujours une possibilité de croiser une nouvelle Antigone. Pour Tirésias, le devin aveugle : n’est-il pas toujours nécessaire d’avoir un homme qui nous oblige à ouvrir les yeux pour voir le monde autrement et se projeter dans l’avenir, même si cela dérange notre désir d’aveuglement collectif ? En choisissant des textes très contemporains, de nature littéraire très différente, nous dépassons l’image traditionnelle de la tragédie grecque.

Dès le début de votre travail, vouliez-vous associer ces deux textes ?

Nous avons commencé par le Tirésias de Kae Tempest et ensuite j’ai pris connaissance du texte de Stefan Hertmans, Antigone à Molenbeek. Immédiatement j’ai pensé qu’il fallait les faire entendre ensemble parce que, de façons différentes, ils s’inscrivent dans une démarche épique, poétique et politique qui permet de développer l’imaginaire, de s’élever au-delà des contingences matérielles. C’est la modernité de ces écritures, absolument pas quotidiennes, différentes quant au style, qui m’a donné envie de les présenter ensemble.

Les deux personnages sont-ils des marginaux ?

Oui, mais pas de la même façon. Antigone est très bien intégrée dans la société qui l’entoure. Elle est étudiante en droit à l’université jusqu’au jour où elle demande à enterrer son frère, devenu un terroriste islamiste. C’est cette volonté de respecter un rituel vieux comme le monde qui va l’isoler et provoquer une nouvelle tragédie. Tirésias n’est pas vraiment inscrit dans un univers social déterminé. C’est un vagabond, qui se transforme, d’abord enfant, puis homme, puis femme, pour redevenir homme. Il traverse des expériences émotionnelles, toujours seul, devin aveugle que nul n’écoute, ses contemporains cherchant surtout à connaître les bons numéros du loto.

Ces deux héroïnes transgressent, chacune à leur façon, les rapports homme/femme, citoyen/étranger, et naviguent entre la vie et la mort. Ces transgressions vont mettre leur vie en danger.

Quel statut ont les deux actrices qui se succèdent sur le plateau, Ghita Serraj qui interprète Antigone et Valérie Dréville dans le rôle de Tirésias ?

Ce sont des guides qui nous entraînent dans l’histoire qu’elles vont nous raconter. Ce ne sont pas des personnages de théâtre qui rentrent sur le plateau pour attirer notre attention sur un sujet important. C’est un peu subrepticement, au fur et à mesure qu’elle s’empare du texte, qu’elles deviennent les protagonistes des histoires qu’elles nous adressent. Le spectateur est donc entrainé doucement dans le récit et dans les questionnements qu’il propose.

Le texte de Kae Tempest n’est pas à l’origine un texte de théâtre ?

À l’origine c’est un monologue écrit pour iel-même comme interprète- performeur.se. C’est un texte fait pour être proféré sur une scène, un poème oral, que Kae Tempest fait entendre dans une forme qu’iel a inventé, le spoken word, qui a un succès considérable. Il y a une forme de déclamation qui se déroule comme une vague de mots. C’est la première fois qu’il sera interprété par une autre interprète que son auteur.e.

Propos recueillis par Jean-François Perrier en mars 2021

LA PRESSE EN PARLE
Antigone à Molenbeek - Libération
17 septembre 2021
 

"Sur le plateau, je cherche toujours comment l'oeil écoute et l'oreille regarde"

 

En savoir plus...
Antigone à Molenbeek - Les Inrockuptibles
14 juin 2021
 

"Aux Nuits de Fourvière, Guy Cassiers revisite la mythologie pour éclairer le présent"

En savoir plus...

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Billetterie +41 21 619 45 45

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