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Richard III

Thomas Ostermeier

Richard III

Ostermeier fait de Richard III un être fascinant, jouant des apparences pour fasciner ses spectateurs, transformant la pièce de Shakespeare en une méditation sur les pouvoirs du théâtre. Ignorer toutes les lois morales pour parvenir plus rapidement à ses fins, qui n’y a pas déjà songé ?

Voici venir Richard, duc de Gloucester, aussi difforme qu’il est avide et retors. Voici venir l’hiver de l’homme et du pouvoir. Richard incarne le mal, alliant la laideur du corps à la noirceur de l’âme. Mais sa langue habile et son esprit machiavélique parviennent à amadouer ses ennemis les plus farouches, jusqu’à la princesse Anne dont il est le meurtrier du mari et du père et qu’il épousera. Ce prodigieux manipulateur s’immisce dans les arcanes du pouvoir et en devient le génie vénéneux, pervers et fascinant.

Il est convaincu que les jeux auxquels jouent les autres hommes lui sont à jamais interdits depuis sa naissance, du fait de son rang dans la fratrie royale comme de sa difformité physique. Perdu pour perdu, il décide de jouer de ce qu’il est. Lui qui est moins que tout, presque une bête, va se hisser au-dessus de tous, sur un monceau de cadavres, et veut se faire connaître ainsi: en n’étant plus qu’une succession de masques, dont il joue en virtuose, de la fureur d’un musicien rock à la mélancolie d’un Hamlet, séduisant ses ennemis comme son public. Thomas Ostermeier fait de Richard un être fascinant, jouant des apparences, fussent-elles sordides, pour fasciner ses spectateurs, transformant la pièce de Shakespeare en une méditation sur les pouvoirs du théâtre.

Derrière l'image d'un tueur en série, le personnage monstrueux apparaît comme un révélateur des instincts cachés en tout homme. Car pour le metteur en scène allemand, Shakespeare n’a pas décrit un tyran : au contraire, Richard est l’image noircie de nos ambitions secrètes. Ignorer toutes les lois morales pour parvenir plus rapidement à ses fins, qui n’y a pas déjà songé?

La scénographie et l’ampleur du projet de la Schaubühne de Berlin demandent un lieu adapté: les représentations ont lieu dans le théâtre à l'italienne de l’Opéra de Lausanne, s’inscrivant dans les saisons de chacune des institutions.

Du 11 au 13 janvier 2018
Durée:
140 min
Opéra de Lausanne

En allemand, surtitré en français et en anglais
Théâtre

Opéra de Lausanne

Dates et horaires

Jeudi, janvier 11, 2018 - 7:00pm jeu 11.01 19h00
à l'Opéra de Lausanne
Vendredi, janvier 12, 2018 - 8:00pm ven 12.01 20h00
à l'Opéra de Lausanne
Samedi, janvier 13, 2018 - 7:00pm sam 13.01 19h00
à l'Opéra de Lausanne

Les représentations ont lieu à l'Opéra de Lausanne

Achat aux guichets de Vidy ou Payot Lausanne ou par téléphone uniquement (+41 (0)21 619 45 45).

Prix des places Fr. 21.– à 125.–
Tarifs de l'Opéra de Lausanne

Billets, horaires et infos détaillées
Thomas Ostermeier

Metteur en scène

Thomas Ostermeier

Né en 1968, Thomas Ostermeier est considéré comme l’un des metteurs en scène allemands les plus marquants de sa génération. En 1999, il devient directeur artistique de la prestigieuse Schaubühne de Berlin qu’il dirige encore aujourd’hui. Son théâtre interroge l’homme et sa place dans la société à travers une direction d’acteurs basée sur leur implication dans le jeu et des relectures fines d’œuvres de dramaturges contemporains comme de textes du répertoire qui connaissent des succès internationaux. À Vidy, il a créé en français Les Revenants (2013), La Mouette (2016) et a présenté avec la Schaubühne Hamlet (2013) et Richard III (2018).

Du même artiste
Hamlet
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Les revenants
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Retour à Reims
En savoir plus
© Arno Declair
© Arno Declair
© Arno Declair

Lars Eidinger

Comédien

Formé à l’Académie des arts dramatiques Ernst Busch, Lars Eidinger rejoint l’ensemble de la Schaubühne dirigé par Thomas Ostermeier en 2000 et en devient l’un des interprètes les plus marquants. Acteur physique qui cherche à manipuler son personnage comme une marionnette, il a notamment interprété Hamlet à Vidy en 2014. Il est également enseignant et musicien.

Générique

Mise en scène:
Thomas Ostermeier

Traduction:
Marius von Mayenburg

Scénographie:
Jan Pappelbaum

Dramaturgie:
Florian Borchmeyer

Musique:
Nils Ostendorf

Lumière:
Erich Schneider

Vidéo:
Sébastien Dupouey

Costumes:
Florence von Gerkan
Ralf Tristan Scezsny

Marionnettes:
Susanne Claus
Dorothee Metz

Chorégraphie du combat:
René Lay

Avec:
Thomas Bading
Robert Beyer
Lars Eidinger
Christoph Gawenda
Moritz Gottwald
Jenny König
Laurenz Laufenberg
Eva Meckbach
David Ruland
Thomas Witte (batteur)

Production:
Schaubühne, Berlin

André et Rosalie Hoffmann soutiennent l'Opéra de Lausanne pour l'accueil de ce spectacle

Création 2015
Première en Suisse

Documentation
Consultez et téléchargez divers documents liés au spectacle : dossier de presse, photos HD, feuille de salle, revue de presse...

Photos HD

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Présentation
Par Eric Vautrin, dramaturge du Théâtre Vidy-Lausanne

Voici venir Richard, Duc de Gloucester, aussi difforme qu’il est avide et retors. Voici venir l’hiver de l’homme et du pouvoir. 

On le croirait excentrique et inapte, il sera au centre. On le pensait fourbe et effroyable, il sera séduisant. Pour conquérir le pouvoir, Richard assassine par jalousie ou calcul frère, neveux et femmes. Sa langue habile et son esprit machiavélique parviennent à amadouer ses ennemis les plus farouches, jusqu’à la princesse Anne dont il est le meurtrier du mari et du père et qu’il épousera. Richard incarne le mal, alliant la laideur du corps à la noirceur de l’âme. Ce prodigieux manipulateur s’immisce dans les arcanes du pouvoir qu’il renverse une à une à son profit et en devient le génie vénéneux, pervers et fascinant.

Richard III est une pièce de jeunesse de Shakespeare, à travers laquelle il décrit l’histoire de l’Angleterre au siècle précédent – la fin de la guerre civile dite des Deux Roses – comme un détour pour décrire sa propre époque, à l’aube de la modernité. Ainsi, comme tous les héros shakespearien, Richard est un être troublé qui a perdu tout repère moral comme politique. Sa soif de pouvoir est sans limite, comblant par là ses errances intellectuelles et psychiques. Mais comme beaucoup de ces figures tragiques de l’auteur anglais, Richard est aussi un formidable comédien qui use de son art pour tromper ses rivaux. 

Thomas Ostermeier revient pour la cinquième fois à Shakespeare, accompagné d’un comédien exceptionnel parmi ses fidèles collaborateurs, Lars Eidinger, campant là un de ses plus grands rôles. Le metteur en scène allemand s’empare de Richard III dans une nouvelle traduction de Marius von Mayenburg qui privilégie le sens à l'exactitude de la forme, passant du vers à la prose pour décrire un personnage déroutant qui, derrière l'image d'un tueur en série, apparaît comme un révélateur des instincts cachés en tout homme. Car pour Thomas Ostermeier, Shakespeare n’a pas décrit un tyran: au contraire, Richard est le nom de notre fascination pour l’abject et l’image noircie de nos ambitions secrètes. Ignorer toutes les lois morales pour parvenir plus rapidement à ses fins, qui n’y a pas déjà songé?

Or Richard vient au monde par le théâtre, ses masques et ses drames affutés. Et il se veut fils de ses propres œuvres. Il est en effet persuadé que les jeux auxquels jouent les autres hommes lui sont à jamais interdits, depuis sa naissance, du fait de son rang dans la fratrie royale comme de sa difformité physique. Perdu pour perdu, il décide de jouer de ce qu’il est. Lui qui est moins que tout, presque une bête, va se hisser au-dessus de tous, sur un monceau de cadavres, et veut se faire connaître ainsi : en n’étant plus qu’une succession de masques, dont il jongle en virtuose, de la fureur d’un musicien rock à la mélancolie d’un Hamlet.

L’identité du Richard dépeint par Ostermeier, s’il en a une, est affaire d’appareillage: prothèses, micros, caméras, lianes où se suspendre. La couronne elle-même n’est peut-être qu’un ustensile de plus. Cette identité-vampire, il la construit devant nous, voire parmi nous, comme une machine sanglante, en nous prenant à témoin. Car ce n’est pas seulement la princesse Anne qu’il séduit, l’étonnant comédien… Pour Ostermeier, « l’art de Shakespeare nous rend pensables des actions que les contraintes sociales et morales, heureusement, empêchent. Il nous fait sentir la pente qui mène à ces abîmes. Comment comprendre la troublante séduction du mal à moins d’y aller voir nous-mêmes – et en nous-mêmes? Nous nous retrouvons alors au théâtre dans un espace libre où la catharsis est possible, où l’on peut jouer avec nos instincts les plus sombres pour, peut-être, nous purifier, nous libérer».

Eric Vautrin

Webographie

- Entretien avec Thomas Ostermeier sur Richard III, Festival d'Avignon

- Le roi Richard III dans La Marche de l'histoire, Jean Lebrun, France Inter, 2015

Entretien avec Thomas Ostermeier

RÉALISÉ PAR J.-F. PERRIER POUR LE FESTIVAL D’AVIGNON 2015 (EXTRAIT)

Pourquoi avoir choisi aujourd’hui de mettre en scène Richard III de William Shakespeare ?

C’est toujours un ensemble de raisons qui justifie les choix. Pour ce Richard III, il y a la présence à mes côtés du comédien Lars Eidinger, avec qui je travaille depuis longtemps et il me semblait que c’était le bon moment pour lui de jouer ce rôle. Il y a la pièce bien sûr, son sujet, sa construction et son écriture, et j’avais envie de présenter une pièce où les frontières bien/mal n’étaient pas bien définies. J’ai donc choisi une oeuvre totalement amorale pour me confronter à l’abîme qui se révèle à l’intérieur de chaque être humain. Je voulais comprendre comment Richard peut séduire les spectateurs alors qu’il se présente avec franchise et sans artifices comme un homme aux actes particulièrement noirs. Il est un diable avec qui cependant le public peut pactiser.

Quelle séduction Richard exerce-t-il ?

La séduction par la parole, par les mots, la séduction à travers une incroyable manipulation. Richard ment et torture, dans un monde qui lui laisse cette possibilité. Richard enlève ses masques les uns après les autres mais jamais on ne découvre la vérité de ce qu’il est, cette vérité qui pourrait se cacher derrière.

Cette séduction est-elle facilitée par votre scénographie qui, dans le décor original créé à la Schaubühne, met les acteurs dans une très grande proximité avec le public ?

Depuis mes débuts comme metteur en scène, j’ai toujours été intéressé par le rapport entre la scène et le public. Je ne fais pas un théâtre d’images, je n’ai pas besoin d’une distance pour que le public perçoive la composition de ma mise en scène. Je souhaite que le public se sente avec les acteurs, parmi les acteurs et les personnages qu’ils interprètent, vraiment à côté d’eux. En plus je déteste la déclamation, la profération des textes. Je veux un jeu « vrai », dans une grande intimité. Un critique russe venu voir le spectacle a dit : « On est à la fois dans une chambre et dans une cathédrale. » J’aime cette idée ; je crois que Shakespeare doit vraiment être entendu par moments dans l’intimité et à d’autres moments dans un mouvement ample et majestueux.

Par cette intimité, le public devient-il complice d’un Richard très humain dans son inhumanité ?

C’est exactement ce que nous avons cherché à faire avec Lars Eidinger depuis le tout début de notre travail. Questionner le public et lui demander : « N’avez-vous jamais eu envie de faire ce que fait Richard ? », « N’avez-vous jamais eu envie de commettre des actes moralement répréhensibles ? ». Toutes actions que les contraintes sociales et morales, heureusement, empêchent. Mais nous sommes au théâtre dans un espace libre où la catharsis est possible, où l’on peut jouer avec nos instincts les plus sombres pour, peut-être, nous purifier, nous libérer.

Richard III est une tragédie historique qui fait suite à la trilogie Henri VI. Le contexte historique est-il important pour vous ?

Nous avons étudié le contexte historique et nous avons voulu le rendre lisible dans notre travail malgré la complexité familiale et politique de cette histoire. Mais au coeur de notre travail sur Richard III, nous nous sommes vraiment attelés aux deux sujets qui nous paraissaient les plus importants : le pouvoir et le désir. Richard utilise le désir pour arriver à ses fins politiques. Il fallait que le public soit fasciné par cet être humain, qui est laid mais qui dégage un pouvoir érotique certain, mêlé à une aura incroyable. C’est le mystère de la pièce qui, je crois, parle de tous les handicaps que nous pouvons avoir, que nous avons accumulés dans les moments terribles de notre vie (désamours, frustrations professionnelles ou personnelles...). En partant de ce constat, on peut donc s’identifier à ce Richard.

Théâtre Vidy-Lausanne

Directeur Vincent Baudriller

Avenue Gustave Doret

CH-1007 Lausanne

Billetterie +41 21 619 45 45

Administration +41 21 619 45 44

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