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Théâtre Vidy-Lausanne

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Les nuits enceintes

Guillaume Béguin

Les nuits enceintes

Deux sœurs usées par la vie se retrouvent dans le domaine familial défait par des chantiers d’autoroute et de lotissement aujourd’hui à l’arrêt. Elles perçoivent au loin les rumeurs d’un groupe qui s’est installé dans la forêt, inventant d’autres manières de vivre.

Trois nuits durant, avec leurs proches, elles se débattent entre un monde proche de l’autodestruction et un futur réconcilié.

Sam et Mélisandre sont sœurs, mais beaucoup les opposent. La première a fait et refait sa vie avant de revenir au domaine. L’autre est restée, solitaire et renfermée. Elles sont chacune secondées par un homme, ombre d’elles-mêmes plus qu’amant. Elles tentent, ou ont tenté, de survivre dans un monde dans lequel elles ne se repéraient plus. Leurs nuits n’enfantent plus ni jeunesse ni rêve depuis longtemps.

Elles ne semblent pas avoir de famille, au sens où on l’entend habituellement, pourtant elles ont hérité d’un domaine immense, avec une grande maison aujourd’hui délabrée et des champs, forêts, étang et torrent. Mais la nature qui les entoure et qui a accueilli leur enfance a été défigurée par des projets immobiliers. C’était avant la crise financière, qui a stoppé ces chantiers laissés inachevés. Le monde autour d’elles, jadis courant derrière la performance et l’efficacité, ressemble aux deux sœurs, à l’arrêt, incertain, proche de la ruine.

Cet environnement épuisé va être réveillé par une communauté qui est venue s’installer entre la forêt et le marais asséché. Elle bricole, trafique le territoire qu’elle a investi, tisse d’autres liens avec la nature, vit différemment. Lou, la nouvelle compagne de Sam, et Maxime, l’ado qui arrive de la forêt, confrontent bientôt les deux sœurs à ce qu’elles sont devenues.

Le théâtre de Guillaume Béguin est rêveur, tramant des mondes à la fois réels et fantomatiques. Comme souvent, le metteur en scène, qui signe ici son premier texte dramatique, interroge ce qui unit ou désunit nos héritages et nos descendants. Cette fois, à travers les personnages de ces deux sœurs et la métaphore de la nuit comme métamorphose, il regarde une société asphyxiée par l’exploitation à outrance de son environnement, et qui porte en elle le rêve de son propre bouleversement.

Du 21 au 29 janvier 2022
Durée:
2h25
Salle René Gonzalez

Théâtre

La représentation du lun. 24.01 est annulée

Création à Vidy

Dates et horaires

Vendredi, janvier 21, 2022 - 7:30pm ven 21.01 19h30
Saison 21/22
Samedi, janvier 22, 2022 - 6:30pm sam 22.01 18h30
Saison 21/22
Mardi, janvier 25, 2022 - 7:30pm mar 25.01 19h30
Saison 21/22
Mercredi, janvier 26, 2022 - 7:30pm mer 26.01 19h30
Saison 21/22
Jeudi, janvier 27, 2022 - 7:30pm jeu 27.01 19h30
Saison 21/22
Vendredi, janvier 28, 2022 - 7:30pm ven 28.01 19h30
Saison 21/22
Samedi, janvier 29, 2022 - 5:30pm sam 29.01 17h30
Saison 21/22


Rencontre: mar 25.01 à l'issue de la représentation

CODE SMS
LESN

de CHF. 8.- à 45.-

Tarif M
Billets, horaires et infos détaillées
Guillaume Béguin

Metteur en scène et comédien

Guillaume Béguin

Le metteur en scène et comédien lausannois Guillaume Béguin associe un intérêt pour les écritures contemporaines à l’exigence d’un théâtre de recherche. Ses dernières créations s’intéressent spécifiquement aux fonctions de l’imagination et de la fiction dans la fabrique de l’humain et aux échanges perméables entre environnement et fabrique de l’identité. Né en 1975, il sort diplômé du Conservatoire de Lausanne en 1999 et fonde en 2006 la Compagnie de nuit comme de jour après de nombreuses expériences comme comédien. Il porte alors à la scène des textes dramatiques contemporains comme des romans ou crée des spectacles à partir de recherches collectives. Il enseigne dans différentes écoles supérieures de théâtre et co-anime *La FC*, une association professionnelle pour la recherche et le partage des savoirs dans les arts de la scène. À Vidy il présente le diptyque Le Baiser et la morsure et Le Théâtre sauvage en 2015. Il y présente également Le Manuscrit des chiens III, Villa Dolorosa de Rebekka Kricheldorf en 2016, crée Où en est la nuit ? en 2017 et Titre à jamais provisoire en 2018.

Du même artiste
Le Théâtre sauvage
Le Baiser et la morsure
Le Manuscrit des chiens III
Villa Dolorosa
Où en est la nuit?
Titre à jamais provisoire
La nuit enfantée
En savoir plus
© Julie Masson
© Julie Masson
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© Julie Masson

▶▶ Teaser - Les nuits enceintes

▶▶ #vidygital - Interview de Guillaume Béguin 

vidy+

Rencontre avec l'équipe artistique
Mardi 25.01
à l'issue de la représentation

Générique

Texte et mise en scène
Guillaume Béguin 

Dramaturgie
Guillaume Cayet

Scénographie
Sylvie Kleiber

Lumière
Luc Gendroz

Musique
Louis Jucker

Costumes
Séverine Besson

Perruques et maquillage
Cécile Kretschmar

Collaboration artistique 
Aurélia Lüscher

Son
Jonas Bernath

Régie générale
Matthieu Baumann

Régie plateau, son
Benoît Boulian

Régie lumière
Zara Bowen

Assistanat scénographie
Gabrielle Ritz

Construction décor
Ateliers du Théâtre de Vidy ▼

Peinture décor
Sibylle Portenier

Assistanat perruques et maquillage
Malika Stähli

Réalisation costumes
Laurence Stenzin
Marine Lesauvage

Stagiaire mise en scène
Charline Curtelin

Stagiaires scénographie
Antonie Oberson
Alexandra Lapierre

Photos
Julie Masson

Avec 
Lou Chrétien-Février 
Julie Cloux 
Romain Daroles 
Claire Deutsch 
Maxime Gorbatschevsky 
Pierre Maillet

Production déléguée
Compagnie de nuit comme de jour, Laure Chapel – Pâquis Production

Coproduction
Théâtre Vidy-Lausanne ▼ - Théâtre Saint-Gervais - Comédie de Colmar CDN Grand Est Alsace - Théâtre Benno Besson Yverdon-les-Bains

Avec le soutien de 
Affaires culturelles du Canton de Vaud - Ville de Lausanne - Loterie romande - Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture - Société Suisse des Auteurs - fondation privée genevoise - Pour-cent culturel Migros - Fondation Casino Barrière Montreux - Fonds d’encouragement à l’emploi des intermittent·e·s genevois·e·s

Remerciements
Cécile Chevalier, Emmanuel Ritz

Documentation
Consultez et téléchargez divers documents liés au spectacle : dossier de presse, photos HD, feuille de salle, revue de presse...

Photos HD

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revue de presse

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Dossier de production

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en lien
Guillaume Béguin
La nuit enfantée
25.10.
Départ Parc de Milan | Réserver
+
NOTE D'INTENTION

Il y a plusieurs drames dans Les nuits enceintes, qui se conjuguent et se font écho. Ces drames d’amour et de destruction interrogent notre relation à l’histoire et à la Terre sur laquelle nous vivons. Ils nous violentent et s’adressent à nous dans des langues que nous ne reconnaissons pas toujours.

Car l’histoire trace ses sillons sous les strates de la croute terrestre, dans les méandres de nos cerveaux, dans le codage des gènes parfois muets dont nous héritons… Nous ne savons pas toujours lire ces messages, interpréter leurs échos ou démêler leurs expressions des choix délibérés que nous faisons par ailleurs. Et c’est d’autant plus difficile lorsque la période est troublée, comme aujourd’hui. De toute évidence nous sommes en train de nous faire attaquer. De toute évidence nous sommes en train de nous faire dévorer, tout comme nous dévorons les ressources de la Terre, que nous rendrons bientôt invivable, non seulement pour nous, pour nos enfants, mais pour beaucoup, beaucoup d’êtres vivants, pendant des siècles.

Dans mon théâtre les drames agissent sur l’intimité des personnages et simultanément ils mettent en lumière un processus historique à l’œuvre depuis des siècles. Je ne veux jamais faire l’économie de l’histoire, dont nous héritons ; je ne veux jamais faire l’économie de l’intime, car c’est dans cette chambre de résonance que peut poindre une révolte ou pousser les graines d’un renouveau du monde. Mon théâtre est donc à la fois très concret, et très métaphorique. On s’attache au présent du drame, et simultanément on est invité à lire une histoire plus large. J’aime le théâtre qui se déroule dans les interstices. Qui fait parfois le grand écart. Dont la beauté éclate violemment ici ou là, laquelle se retire aussitôt pour apparaître dans un champ plus vaste. Jon Fosse, un auteur que j’ai beaucoup fréquenté, dit que la vérité qu’il recherche se trouve « entre, oui, entre, dans presque tous les sens du mot : entre le nom et ce à quoi il renvoie, entre le privé et le public, entre le particulier et l’universel, entre le vivant et le mort, entre la loi et le crime, entre le tragique et le comique… »

On peut donc lire Les nuits enceintes comme l’histoire de six personnages en quête d’amour et d’une juste relation au monde. Mais on peut aussi voir dans Les nuits enceintes la métaphore de notre histoire collective, celle d’une période, la nôtre, où ses héros — nous — sont tenus, sous peine de mort, d’inventer une nouvelle relation à la Terre. Et cette nouvelle écologie passera obligatoirement par une nouvelle écologie des relations interpersonnelles, et des nouveaux récits que nous nous adressons à nous-mêmes pour nous réinventer.

Les nuits enceintes est une pièce-somme dans laquelle j’ai mis tout ce que je recueille, ressens, et comprends du monde d’aujourd’hui. C’est une pièce-poubelle, une pièce-décharge, une collection de tous les débris, de tous les coquillages et de toutes les reliques du capitalisme auxquelles je suis encore (un peu) attaché et que j’essaye de structurer pour m’en sortir.

Car je veux m’en sortir. Comme Victor, l’enfant disparu de ces nuits enceintes, je rêve de revenir dans ma forêt primitive, dans ce jardin où je pourrais vivre comme un animal, un chasseur, un cueilleur, ou peut-être même une proie. Comme David, je rêve de quitter la ville asséchée où je vis, je rêve de réinventer l’amour, je rêve de vivre sans argent, sans dépendre de la propriété, sans modèle patriarcal obsédant et obsolète. Comme Sam, je rêve d’un monde où l’on ne serait pas fasciné par la réussite et par l’expansion, je rêve de nouveaux récits séduisants capables de mettre en scène une relation à un monde aux ressources limitées. Comme Mélisande, la force réactionnaire de la pièce, je suis furieusement arrimé à mes origines que j’ai peur de voir disparaître. Comme le jeune Maxime, je suis extrêmement fâché contre les forces immobilistes et réactionnaires au pouvoir, et il m’arrive de retourner cette fâcherie contre moi-même. Comme Lou, j’aimerais croire que la technologie et la science nous sauveront. Comme Petit Moujik, je fais ma petite cuisine, je rêve aussi de m’en sortir par la petite porte, je rêve de tisser une nouvelle union intime et secrète à la Terre.

J’ai écrit cette pièce pour ces six actrices et acteurs-là : Pierre, Julie, Lou, Romain, Claire et Maxime. Je les ai convoqués dans mon imaginaire et je me suis mis à l’écoute de leurs agissements, de leur musique en moi. Bien sûr, les personnages ainsi nés ne sont pas eux. Mais ce ne sont pas non plus totalement des étrangers, comme le seraient de vrais personnages, Ophélie ou Tarzan par exemple. À nouveau, il s’agira pour ces actrices et ces acteurs de jouer à être eux-mêmes et pas tout à fait eux, il s’agira d’apparaître et de disparaître tout à la fois, il s’agira, comme le dit encore Jon Fosse, « d’être ni trop, ni trop peu soi-même », il s’agira « d’exister dans un lieu insaisissable entre le deux ».

Aujourd’hui, au moment de commencer à répéter ces drames entremêlés — le petit et le grand, l’intime et le politique, le lucide et le rêveur — je m’apprête à explorer un nouvel intervalle, je m’apprête à me glisser dans la peau du metteur en scène, et à me dépecer de celle de l’auteur. Je m’apprête à être encore un peu moi-même, et à disparaître, en attendant peut-être de vivre une nouvelle écologie des êtres et de l’être, et une relation enfin durable au monde.

Guillaume Béguin, 25 novembre 2021

LA PRESSE EN PARLE
Les nuits enceintes - 12h45
18 janvier 2022
 

"Rendez-vous culture: Guillaume Béguin, metteur en scène de la Chaux-de-Fonds"

En savoir plus...
Les nuits enceintes - Le Temps
25 janvier 2022
 

"À Vidy, la fin du monde prend les traits d’une nuit enceinte"

 

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CH-1007 Lausanne

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