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Nie wieder Krieg !

Matthieu Jaccard

Nie wieder Krieg !

Une série de conférences inclusives et optimistes de l’auteur, architecte et historien de l’art Matthieu Jaccard. Confrontant les représentations de l’art et les actualités médiatiques, il ausculte les échos du passé dans le présent, les simultanéités saisissantes et les répétitions de l’histoire.

Nie wieder Krieg est le titre d’une série de conférences performées de l’auteur, architecte et historien de l’art Matthieu Jaccard. De rapprochements en glissements thématiques, de coïncidences en comparaisons, il confronte les représentations de l’art et les actualités médiatiques. Il ausculte ainsi les échos du passé dans le présent, les simultanéités saisissantes et les répétitions de l’histoire, faisant du temps une vaste toile aux connexions multiples. Plus qu’à un exposé savant, c’est à une réappropriation de notre temps que nous invite Matthieu Jaccard, Virgile bienveillant dans l’usine dantesque de notre mémoire.

Eric Vautrin


« L’officier – La guerre, c’est pas votre boulot.
Antoine – Qu’est-ce que c’est notre boulot ?
L’officier – A vous de chercher. »

C’est par cet échange que se clôt Soldat de papier, pièce écrite par Franck Jotterand en 1958. Deux ans plus tard, Charles Apothéloz, son dédicataire et son prédécesseur à la tête du Théâtre de Vidy, signe la mise en scène de sa création au Théâtre municipal de Lausanne. Soldat de papier traite d’un événement dont Apothéloz et Jotterand ont été les témoins impuissants : l’expédition punitive menée par l’armée allemande contre la population civile de la partie française de Saint-Gingolph, suite à une opération de la Résistance, en juillet 1944. Elle pose une question urgente : comment réagir, depuis une situation privilégiée, à l’horreur qui frappe d’autres parties du monde ?

Comme Saint-Gingolph, Kreuzlingen est une ville frontière. Elle se trouve à la rencontre de la Suisse et de l’Allemagne. C’est là que l’historien de l’art Aby Warburg se remet de la crise de folie qui le touche à la fin de la Première Guerre mondiale. Guéri, il développe de 1924 à sa mort, en 1929, une vision décloisonnée de l’histoire, de l’espace et des disciplines qui fera l’objet d’un atlas des représentations humaines mises en relation par-delà le temps et les cultures, intitulé Mnémosyne.

En faisant interagir passé et présent sur ce modèle, les conférences du cycle Nie wieder Krieg ! ont pour objet d’établir une série de références et de rapprochements à même de constituer la trame d’un récit dans lequel chacun et chacune puisse se reconnaître. A cet égard, 2016 offre une formidable matière à réflexion puisque c’est l’année des 500 ans de L’Utopie, ouvrage de Thomas More, et d’une nouvelle traduction de la Bible par Erasme, plus de mille ans après la Vulgate. 1516 voit aussi s’ériger les murs du premier ghetto, celui de Venise. Entre projection dans un avenir idéal, relecture du passé et exacerbation des différences, il y a là divers scénarios dont nous pouvons apprendre aujourd’hui.

Matthieu Jaccard


Carte des accords Sykes-Picot, 1916

 

Wifredo Lam et Aimé Césaire, La Havane, 1968

 

Christoph Bü̈chel, The Mosque, 2015

Aby Warburg, planche 2 de l’atlas Mnemosyne, 1927-1929

 

 

Bernard Tschumi Architectes, Musée de l'Acropole, 2001-2009

Ferdinand Hodler, Eiger, Mönch und Jungfrau im Mondschein, 1908

 

André Lasserre, Cristallisation, 1964

Archive

Proposé par le Théâtre de Vidy du 26 septembre au 5 mars et 30 avril 2016 (4 conférences)
Saison 15/16
Durée: 1h15

Retrouvez Matthieu Jaccard la saison 16/17 avec un nouveau cycle de conférences inclusives et optimistes intitulé Sous un même toit

Matthieu Jaccard

Architecte et historien de l'art

Matthieu Jaccard

Matthieu Jaccard est architecte et historien de l’art indépendant. Commissaire d’exposition, enseignant, guide, il développe ses projets en Suisse romande et allemande, ainsi qu’en France. Son activité s’attache notamment à la mise en perspective, sous des formes diverses, de la production architecturale et artistique au regard d’enjeux sociaux, politiques ou économiques contemporains. En 2014, il a collaboré avec le Théâtre de Vidy pour l’exposition « Expo 64, la naissance d’un théâtre ». Durant la saison 15/16, il a proposé une série de quatre conférences imagées, Nie wieder Krieg !, élaborées en résonance avec la programmation.

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Conférence I

Conférence I

samedi 26 septembre 2015

"Ce troupeau errant qu’évoque Ramuz vient d’être augmenté, en Europe, du fait de la guerre comme elle a sévi à Guernica, à Viborg ou à Varsovie."

Walter Benjamnin, Lettre à Max Horkheimer, Paris, le 23 mars 1940

Le 23 mars 1940, Walter Benjamin écrit à Max Horkheimer. Installé à Paris depuis 1933, il composait régulièrement des florilèges de l’actualité littéraire française à l’attention du fondateur de l’Ecole de Francfort. Dans ce qui sera son dernier exercice de ce type, il commence par divers écrits de C.-F. Ramuz : il est d’abord question de Paris, publié en France en 1939, puis de la première partie de Pages d’un neutre qui ouvre le fascicule de mars de la Nouvelle Revue française. Six mois plus tard, après avoir tenté sans succès de rejoindre les Etats-Unis ou la Suisse pour échapper aux persécutions antisémites qui se multiplient dans une France passée sous occupation allemande, Benjamin cherche à se réfugier en Espagne. Rejeté à la frontière, il met fin à ses jours le 26 septembre à Port Bou. Septante-cinq ans plus tard jour pour jour, la première conférence du cycle Nie wieder Krieg ! revient sur cette disparition et ses échos saisissants dans l’actualité. Il sera également question, en relation avec le cycle « Face à l’autre, face à soi » qui articule le début de la programmation à Vidy, de la proximité entre l’expérience vécue par Loren McIntyre au sein d’une tribu amazonienne en 1969, point de départ de la pièce The Encounter de Simon McBurney, et celle de l’historien de l’art Aby Warburg de passage dans la communauté Hopi en 1896, qui inspire ce même cycle de conférences. Mais les 1500 ans de la fondation de l’abbaye de Saint-Maurice – hommage à des légionnaires égyptiens chrétiens massacrés dans la plaine du Rhône en raison de leur religion – ou les 500 ans de la bataille de Marignan, deux événements que nous commémorons ce mois, sont également trop riches d’histoires pour être passés sous silence !

Matthieu Jaccard


SOURCES

  • No more War! Plus jamais de Guerre! Nunca jamas Guerra! Nooit meer Oorlog! Aldrig mere Krig!, Amsterdam, Verlag Internationaler Gewerkschaftsbund, 1929
  • Aby Warburg, L’Atlas Mnémosyne. Avec un essai de Roland Recht, Paris, L’Écarquillé, 2012
  • Traité de Lausanne 1923. Introduction et commentaires de Sylvie Arsever, Vevey, Aire, 2014
  • Kader Attia, Catalogue sous la direction de Nicole Schweizer, Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne & JRP l Ringier, Zurich 2015
  • Claude Lützelschwab, La Compagnie genevoise des Colonies suisses de Sétif (1853-1956). Un cas de colonisation privée en Algérie, Berne, Peter Lang, 2006
  • Walter Benjamin, Sur le concept d’histoire. Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, préface de Patrick Boucheron, Paris, Payot & Rivages, 2013
  • Walter Benjamin, Gesammelte Briefe, Band VI, 1938–1940, Francfort, Suhrkamp, 2000
  • Charles-Ferdinand Ramuz, « Pages d’un neutre », La Nouvelle Revue Française, 318, mars 1940, 319, avril 1940
  • Commission Indépendante d’Experts Suisse – Seconde Guerre Mondiale, La Suisse, le national-socialisme et la Seconde Guerre mondiale. Rapport final, Zurich, Pendo, 2002
  • Anne Cuneo, La Tempête des heures, Orbe, Bernard Campiche, 2013
  • Kurt Guggenheim, Alles in allem, Zurich, Artemis, 1952-1955
  • Yannick Haenel, Jan Karski, Paris, Gallimard, 2009
  • Anne-Laure Pella, D’une langue l’autre. L’écriture de C.F. Ramuz à travers le prisme de sa réception germanophone, Genève, Slatkine, 2012
  • Albert Muret, « Le bi-centenaire de la mort du Major Davel à Cully », Das Werk, 10, 1923, pp. 246-251
  • Maria Helena P. T. Machado, Sasha Huber (eds), (T)races of Louis Agassiz. Photography, Body and Science, Yesterday and Today, São Paulo, Capacete, 2010
  • Hans Fässler, Une Suisse esclavagiste. Voyage dans un pays au-dessus de tout soupçon, Paris, Duboiris, 2007
  • Hodler. Catalogue réalisé par Jura Brüschweiler, Martigny, Fondation Gianadda, 1991
  • Bernard Andenmatten, Laurent Ripart et Pierre-Alain Mariaux (dirs), L’ Abbaye de Saint-Maurice d’Agaune 515-2015, Gollion, Infolio, 2015
Conférence II

7 novembre 2015

« Enfin vers 2 heures nous voyons les murs de Jérusalem. La première impression est gâtée par un quartier neuf construit en dehors de la ville et qui rappelle trop Annemasse. »

Max Van Berchem, Lettre à sa mère, Jérusalem, le 29 mars 1888

« Alors, dans une panique soudaine, ignorant si je puis invoquer quelque Dieu pour accompagner Maurice Halbwachs, conscient de la nécessité d’une prière, pourtant, la gorge serrée, je dis à haute voix, essayant de maîtriser celle-ci, de la timbrer comme il faut, quelques vers de Baudelaire. C’est la seule chose qui me vienne à l’esprit.

Ô mort, vieux capitaine, il est temps, levons l’ancre… »

Dans L’écriture où la vie, Jorge Semprun raconte ce que furent les derniers instants de Maurice Halbwachs, sur qui il veille alors que la dysenterie emporte le sociologue, en mars 1945 à Buchenwald. La deuxième conférence du cycle Nie wieder Krieg ! se tient quatre jours avant la première à Vidy de Sul concetto di volto nel figlio di Dio (Sur le concept du visage du fils de Dieu), une pièce de Romeo Castellucci qui s’articule autour des soins qu’un fils apporte à son père très âgé, en pleine crise de dysenterie. Un gigantesque portrait du Christ d’Antonello da Messina surplombe la scène. Cette peinture ramène à un des ouvrages essentiels de Maurice Halbwachs : La topographie légendaire des évangiles en Terre sainte. Paru en 1941, ce livre s’intéresse à la relation entre mémoire collective et lieux désignés dans les Évangiles. Alors que la haine fait rage à Jérusalem, la Suisse où, d’Erasme à Calvin, en passant par Zwingli, tant de nouvelles interprétations de la Bible ont été proposées, ne pourrait-elle pas être la source d’un nouveau récit, à même d’opposer aux luttes fratricides une lecture pacifiée de l’histoire ?

Matthieu Jaccard


SOURCES

  • Théodore de Bèze, Abraham sacrifiant, tragédie françoise, Genève : Jean Crespin et Conrad Badius, 1550
  • Maurice Halbwachs, Les cadres sociaux de la mémoire, Paris : F. Alcan, 1925
  • Martin Buber, Je et tu ; trad. de Geneviève Bianquis ; avec une préf. de Gaston Bachelard, Paris : F. Aubier Ed. Montaigne, 1938
  • Maurice Halbwachs, La topographie légendaire des Evangiles en Terre sainte : étude de mémoire collective, Paris : Presses universitaires de France, 1941
  • Du, Schweizerische Monatsschrift, 5, 1946
  • Aimé Césaire, Discours sur le colonialisme, Paris: Réclame, 1950
  • Maurice Halbwachs ; ouvrage posthume publ. par Jeanne Alexandre née Halbwachs, La mémoire collective, Paris : Presses universitaires de France, 1950
  • Isaac Deutscher, Essais sur le problème juif ; trad. de l’anglais par Elisabeth Gille-Nemirovsky, Paris : Payot, 1969
  • Max Frisch ; hrsg. von Hans Mayer ; unter Mitwirkung von Walter Schmitz, Gesammelte Werke in zeitlicher Folge, Frankfurt/M. : Suhrkamp, 1976
  • Marguerite Gautier-Van Berchem, Solange Ory ; avant-propos de Roger du Pasquier, La Jérusalem musulmane dans l’oeuvre de Max Van Berchem, Lausanne : Ed. des trois continents, 1978
  • Nicolas Bouvier, Gordon A. Craig, Lionel Gossman ; with an introd. by Carl E. Schorske, Geneva, Zurich, Basel : history, culture, & national identity, Princeton N.J. : Princeton Univ. Press, 1994
  • Mahmoud Darwich, Une mémoire pour l’oubli ; trad. de l’arabe (Palestine) par Yves Gonzalez-Quijano et Farouk Mardam-Bey, Arles : Actes Sud, 1994
  • Jorge Semprún, L’écriture ou la vie, Paris : Gallimard, 1994
  • Dominique Vidal ; avec Joseph Algazy, Le péché originel d’Israël : l’expulsion des Palestiniens revisitée par les «nouveaux historiens» israéliens, Paris : Les Ed. de l’Atelier ; Les Ed. Ouvrières, 1998
  • Léonard Burnand, Damien Carron, Pierre Jeanneret ; sous la dir. de François Vallotton ; avec une postf. de François Maspero, Livre et militantisme : La Cité Editeur, 1958-1967, Lausanne : Ed. d’En bas, 2007
  • Frantz Fanon, OEuvres, Paris : La Découverte, 2012
  • Tony Judt, Le chalet de la mémoire ; trad. de l’anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat, Paris : Ed. Héloïse d’Ormesson, 2012
  • Uriel Orlow, Unmade film, Zürich : Edition Fink, 2014
  • Frantz Fanon ; texte réunis, introduits et présentés par Jean Khalfa, Robert Young, Ecrits sur l’aliénation et la liberté, Paris : La Découverte, 2015
Conférence II

Conférence III

Conférence III

5 mars 2016

Du centenaire de Dada à celui de la Conférence de Kiental, l’actualité nous rappelle que la Suisse fut, début 1916, le théâtre d’initiatives artistiques et politiques d’envergure pour ouvrir d’autres horizons que celui d’un enfermement dans le conflit qui déchirait la planète. Ceci au moment où l’horreur des combats franchissait une étape à Verdun.

Russes, Georges et Ludmilla Pitoëff font partie des artistes qui enrichissent leur pays d’accueil d’une manière inestimable. Dès 1915, grâce à leur travail, les bords du Léman deviennent un lieu de diffusion du théâtre d’Ibsen ou de Tchekhov. En 1921, le couple crée à Genève la version française d’une pièce de leur compatriote : La Mouette.

A l’occasion de la collaboration à Vidy du metteur en scène allemand Thomas Ostermeier et de l’écrivain français Olivier Cadiot autour de ce texte, cette 3e conférence du cycle Nie wieder Krieg! invite notamment à réfléchir à la manière dont la Suisse d’aujourd’hui peut faire vivre au mieux sa tradition de carrefour entre les cultures, à l’heure où de sanglantes fractures se creusent à travers le monde.

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Conférence IV

30 avril 2016

A l'occasion de la dernière conférence de la saison 15/16, Matthieu Jaccard s’inscrit pleinement dans la réflexion qui rapproche les spectacles joués à Vidy en ce début d’année 2016 : « Habiter le présent (avec le passé et le futur) ».

Conférence IV

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