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Théâtre Vidy-Lausanne

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Giselle...

François Gremaud

Giselle...

Giselle meurt d’amour et son aimé est ensorcelé par une danse vengeresse – l'esprit de Giselle, en dansant avec lui, parvient à le sauver. Suite au succès de Phèdre!, François Gremaud offre à la danseuse Samantha van Wissen de partager son amour de la danse et cet autre chef-d’œuvre du répertoire, le ballet romantique Giselle.

Danseuse émérite d’Anne Teresa de Keersmaeker, Samantha van Wissen entre en scène accompagnée de quatre instrumentistes pour présenter Giselle l’un des premiers et des plus célèbres ballets romantiques. Une histoire d’amour tragique, inspirée à Théophile Gautier par une danseuse qu’il aimait passionnément et mise en musique par Adolphe Adam en 1841: une jeune paysanne meurt en apprenant qu'Albrecht, qu’elle aime, est fiancé à une princesse. La reine des Willis, les esprits des jeunes filles mortes vierges, décide qu'Albrecht doit suivre Giselle dans la tombe. Les Willis le font danser jusqu'à la mort par épuisement. Mais l'esprit de Giselle parviendra à le sauver…

La danse de l’amour, la danse qui sauve de la mort et l’amour de la danse en racontant Giselle Samantha van Wissen partage l’art auquel elle a consacré sa vie. Par le mouvement et les mots et avec la complicité d’un quatuor original interprétant la musique de Luca Antignani, elle fait revivre au présent le ballet ancien et magistral. Alors elle renoue les liens entre le passé, le présent et l’imaginaire. Elle transmet une joie sereine, par delà de ce que les mots peuvent dire, qui triomphe des pires coups du sort: celle qui nourrit sa danse et qu’elle partage avec l’héroïne romantique.

Du 15 au 19 février 2022
Durée:
1h50
Pavillon

Théâtre/Musique/Danse
surtitré en anglais

  Création à Vidy 

Dates et horaires

Mardi, février 15, 2022 - 7:00pm mar 15.02 19h00
Saison 21/22
Mercredi, février 16, 2022 - 8:00pm mer 16.02 20h00
Saison 21/22
Jeudi, février 17, 2022 - 8:00pm jeu 17.02 20h00
Saison 21/22
Vendredi, février 18, 2022 - 9:00pm ven 18.02 21h00
Saison 21/22
Samedi, février 19, 2022 - 6:00pm sam 19.02 18h00
Saison 21/22


Rencontre: jeu. 17.02 à l'issue de la représentation



AUDIODESCRIPTION
Sam. 19.02 à 18h00

TARIFS
de CHF. 8.- à 45.-

CODE SMS
GISE

Tarif M
Billets, horaires et infos détaillées
© Niels Ackermann
François Gremaud

Metteur en scène

François Gremaud

François Gremaud fonde en 2005 la 2b company à Lausanne. Acteur et metteur en scène, ses propositions scéniques jouent d’une littéralité habile et d’un art consommé de l’absurde à partir de situations concrètes et en apparence conventionnelles. Mais à chaque fois il s’agit pour lui de mettre en scène le plaisir du théâtre lui-même, cet « art vivant qui ne cesse de célébrer la joie profonde d’être au monde ». Au répertoire de la 2b company, la Conférence de choses, coécrite et interprétée par Pierre Misfud et dont la version intégrale dure huit heures, ou Phèdre!, spectacle avec Romain Daroles conçu d’abord pour les classes à l’invitation de Vidy, sont en tournée dans le monde entier. L’évolutif X minutes du collectif Schick/Gremaud/Pavillon a été présenté lors des Programme Commun de 2015 et 2017. Vidy a consacré une semaine au répertoire de la 2b company, dont les créations du collectif Gremaud/Gurtner/Bovay, en juin 2018. Il participe au cycle des Imaginaires des futurs possibles à Vidy en 2019/2020. Giselle… est le deuxième volet de la trilogie que François Gremaud entend consacrer à trois grandes figures féminines tragiques des arts vivants classiques : Phèdre (théâtre), Giselle (ballet) et Carmen (Opéra).

Du même artiste
Phèdre!
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© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
© Dorothée Thébert Filliger
VIDY+
 

Rencontre avec les artistes
Jeudi 17.02
à l'issue de la représentation

Audiodescription
En partenariat avec l'association Écoute Voir

Samedi 19.02 à 18h

Atelier d'exploration par le mouvement à 15h30
Inscription [email protected] ou +41 (0)79 893 26 15


 

+
Générique

Concept et mise en scène
François Gremaud

Musique
Luca Antignani
d’après Adolphe Adam

Musicien·ne·s interprètes
Léa Al-Saghir (violon)
Valerio Lisci (harpe)
Héléna Macherel (flûte)
Sara Zazo Romero (saxophone)

Texte
François Gremaud
d’après Théophile Gautier et Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges

Chorégraphie
Samantha van Wissen
d’après Jean Coralli et Jules Perrot

Assistanat
Wanda Bernasconi

Son (création)
Bart Aga

Son (tournée)
Raphaël Raccuia

Direction technique et lumières
Stéphane Gattoni

Traduction et surtitres anglais
Sarah Jane Moloney

Administration, production, diffusion
Michaël Monney
Noémie Doutreleau

Avec
Samantha van Wissen

Production
2b company

Coproduction
Théâtre Vidy-Lausanne - Théâtre Saint-Gervais, Genève - Bonlieu Scène Nationale Annecy et Malraux Scène Nationale Chambéry Savoie dans le cadre du projet PEPS - Plateforme Européenne de Production Scénique - Théâtre de la Ville, Paris / Festival d’Automne à Paris

Soutiens
Loterie Romande, Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture - Ernst Göhner Stiftung - Fondation Leenards - Pour-cent culturel Migros Vaud - Fondation Suisse des Artistes Interprètes 

La 2b company est au bénéfice d’un Contrat de Confiance de la Ville de Lausanne et d’une Convention de Subvention du Canton de Vaud.

Soutenu par le programme PEPS de coopération territoriale européenne INTERREG V France-Suisse

Remerciement à Tamara Bacci

Documentation
Consultez et téléchargez divers documents liés au spectacle : dossier de presse, photos HD, feuille de salle, revue de presse...

Photos HD

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revue de presse

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Dossier de production

Télécharger PDF

Luca antignani

Compositeur

Luca Antignani étudie le piano, la composition, la direction d’orchestre et la musique électronique. Élève d’Alessandro Solbiati et d’Azio Corghi, il est diplômé en composition de la Scuola Civica de Milan, de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome et de l’Ircam à Paris. Outre son activité de compositeur, il est musicologue et enseigne l’analyse, l’orchestration et la composition (Conservatoire Reggio Emilia, Conservatoire supérieur de Lyon, HEM de Lausanne).

SAMANTHA VAN WISSEN

Danseuse

Samantha van Wissen entre dans la compagnie Rosas d’Anne Teresa De Keersmaeker après une formation à la Dans Academie de Rotterdam. Elle y participe à de nombreux spectacles, depuis 1992. Depuis 1997, elle fait également partie de la compagnie ZOO/Thomas Hauert et dirige des ateliers pour P.A.R.T.S., l’école fondée par De Keersmaeker à Bruxelles.

LA PRESSE EN PARLE
Giselle - Scène Web
18 décembre 2021
 

"Une Giselle en suspension"

 

En savoir plus...
Giselle - Libération
17 décembre 2021
 

"Giselle... de ses propres ailes"

 

En savoir plus...
Giselle - Le Matin Dimanche
13 février 2022
 

"La joie, antidote au tragique"

 

En savoir plus...
Giselle - 24 heures
16 février 2022
 

"Giselle, ballet en (points de) suspension"

 

En savoir plus...
Giselle - rts
20 février 2022
 

"Une expérience de la danse à part pour les malvoyants. "

 

En savoir plus...
du même artiste cette saison
François Gremaud
Aller sans savoir où
18.02. - 19.02.
Saison 21/22
+
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NOTE D'INTENTION

Le véritable sujet de ce spectacle se cache sous les points de suspension, ce signe de ponctuation qui, ajouté à un mot, en affecte le sens, à la fois en différant (ce qui excite notre curiosité), et en suggérant (ce qui stimule notre imaginaire).

Giselle...

Mon intention est toute entière contenue dans ce titre.

Bien sûr, on le devine, il sera question de Giselle, l’un des plus fameux et représentés des ballets romantiques.

Pourtant, bien que son principal sujet, il ne sera pas le véritable sujet de ce spectacle.

Ce dernier se cache sous les points de suspension, ce signe de ponctuation qui, ajouté à un mot, en affecte le sens, à la fois en différant (ce qui excite notre curiosité), et en suggérant (ce qui stimule notre imaginaire).

Dans la littérature romantique, plus spécifiquement, ce ponctuant traduit l’inexprimable, extériorise sans les nommer les états d’âme d’un sujet sensible et signifie l’ineffable de l’émotion.

C’est très exactement l’office que remplit la danse dans Giselle, mais c’est aussi - et c’est le véritable sujet de Giselle... - le prodige qu’accomplissent les interprètes.

Mon ambition est de mettre en partage avec les spectatrices et spectateurs, par le biais d’une oratrice évoquant les différentes facettes du plus célèbre des ballets romantiques (la fable qu’il raconte, son esthétique musicale et chorégraphique, le contexte historique de sa création, etc.), cet état de suspension, proche de l’apesanteur, dans lequel peuvent me plonger les interprètes, ces passeurs d’étonnement, et l’ineffable de l’émotion qui me saisit quand je les vois s’animer sur scène.

Théophile Gautier a écrit le livret de Giselle pour une danseuse qu’il aimait passionnément. Je n’entends pas faire autre chose avec Giselle...

Samantha van Wissen est de ces interprètes qui m’ont fait ressentir plus que ce que les mots peuvent dire et qui m’ont fait - et me font encore - tant aimer les arts dits « vivants », ces arts qui ne cessent de célébrer la joie profonde d’être au monde.

Selon Julien Rault, maître de conférences en linguistique et stylistique, le dénominateur commun lié à l’interprétation du point de suspension « se fonde sur la valeur de latence, au sens plein : le signe en trois points fait apparaître que quelque chose est susceptible d’apparaître ».

Puisse dans Giselle... apparaître - encore une fois ! - de cette ineffable joie, cette « force majeure » dont « le privilège est de savoir triompher de la pire des peines » comme le résume formidablement le philosophe Clément Rosset.

François Gremaud

ENTRETIEN AVEC FRANÇOIS GREMAUD

Notre ambition est de porter cette joie profonde qui réside à la fois dans le personnage même de Giselle, dans mon approche et dans l’étonnement dont Samantha elle-même témoigne.

Giselle... succède à Phèdre ! : quel sens donnez-vous aux signes de ponctuation qui différencient les titres de vos pièces des œuvres de référence ?

Phèdre ! a été écrite pour être jouée dans les lycées. En ponctuant le titre d’un point d’exclamation, j’ai voulu insuffler le désir et l’immédiateté d’une rencontre avec cette œuvre magistrale. J’ai souhaité caractériser autrement la seconde pièce et j’ai alors découvert que les points de suspension – qui portent en eux le caractère inexprimable d’un état d’âme ou appellent un terme complémentaire – sont apparus avec le romantisme dont Giselle marque l’apogée. Les signes de ponctuation marquent le fait que, si nous partons de l’œuvre originale, ce que nous concevons n’est pas l’interprétation ni même la ré-interprétation de celle-ci. Phèdre ! et Giselle... sont bien autre chose que Phèdre et Giselle.

Phèdre ! et Giselle... répondent à un même principe qui consiste à réduire une pièce pour un interprète seul en scène.Toutes deux s’inscrivent de manière oulipienne dans une symétrie presque radicale.

Je place mon travail dans la filiation de l’Oulipo dans le sens où je m’intéresse à la mécanique d’une œuvre, à la machine dramaturgique. Mes pièces ont leur propre structure faite de contraintes qui stimulent l’auteur-metteur en scène que je suis. J’écris beaucoup, de manière très fouillée. Structurer avec précision permet qu’advienne chez l’interprète une liberté, seule condition du sublime.

Ce que vous déployez spécifiquement pour ce projet s’apparenterait-il alors à un exercice de style ?

Oui, en quelque sorte. Phèdre ! était la réponse à une commande du Théâtre Vidy-Lausanne et l’occasion d’explorer cette œuvre que j’adore avec un acteur que j’admire, Romain Daroles. Giselle... est venue à moi après avoir rencontré Samantha van Wissen alors que je travaillais en tant que dramaturge avec Thomas Hauert. Lorsque j’ai compris que le personnage de Giselle est au ballet classique ce que celui de Phèdre est au théâtre, j’ai réalisé que je pouvais déplier un même protocole. En tant qu’artiste, s’appuyer sur un programme pour exercer ses compétences contribue aussi à réinventer sa pratique. Et puisque je ne connaissais pas le ballet classique, c’était assez joyeux pour moi de faire mes classes, à mon âge !

Comment avez-vous travaillé avec Samantha van Wissen, danseuse contemporaine, à l’appropriation de ce grand rôle classique ?

Par la paraphrase : nous avons identifié dans les danses emblématiques du ballet une ligne mélodique que Samantha rejoue librement. Dans la pièce, elle commente souvent ce qu’elle fait en disant « je paraphrase un peu, mais c’est l’idée », et c’est exactement ça : nous gardons l’essentiel. Nous nous sommes appuyés également sur de précédentes interprétations des rôles : Myrtha est inspirée par une interprète très anguleuse du Bolchoï. Giselle, plus ronde, est insufflée par Natalia Makarova, qui formait un extraordinaire duo avec Mikhaïl Baryshnikov en 1977 à l’American Ballet Centre.

L’adaptation réalisée par Luca Antigagni est-elle également une « paraphrase » de l’œuvre musicale originale ?

À partir d’un montage que j’ai fait, Luca a pris le parti de ne pas mener de déstructuration mais une réinstrumentalisation en adossant à la flûte, à la harpe et au violon, un saxophone, instrument né en 1842, une année après la création de Giselle – rue Myrtha à Paris pour l’anecdote. Cette délicate modernisation apporte à l’œuvre une vivacité nouvelle qui m’enchante.

Quelle incidence le fait de travailler à partir d’une œuvre chorégraphique a-t-il sur votre écriture ?

Récemment, j’ai mis en relation le fait que mon travail s’appuie sur les corps avec la surdité de mon frère. J’ai grandi avec la langue des signes et je suis imprégné de ses repères linguistiques, de l’articulation accentuée et des ancrages spatiaux. J’ai réalisé que, sur le plateau, si je dois toujours poser des lignes de temps et situer géographiquement un être ou un objet, c’est parce que c’est pour moi la seule manière de structurer ma pensée, d’ordonner mon discours, de faire comprendre une idée tout simplement. Giselle... est la rencontre entre cette langue, la pantomime un peu désuète héritée du ballet et le langage chorégraphique extrêmement libre de Samantha.

Vous avez précédemment évoqué la joie. Quelle place occupe-t-elle dans cette tragédie que vous qualifiez de comédie-ballet ?

Théophile Gautier voyait Giselle non comme une victime mais comme une jeune fille forte, joyeuse, libre. Nous avons donc adopté un regard éloigné du point de vue misogyne qui a souvent été de mise. J’ai écrit à partir des témoignages de ballerines que nous avons interrogées et qui, pour la plupart, désirent ou aiment interpréter ce rôle, l’un des rares qui soit un être bien réel et non fantastique, du moins dans la première partie. Notre ambition est de porter cette joie profonde qui réside à la fois dans le personnage même de Giselle, dans mon approche et dans l’étonnement dont Samantha elle-même témoigne. Danseuse, elle a toujours rêvé d’être comédienne et il y a une joie commune dans notre échange de pratiques.

Vous abordez l’œuvre à travers son contexte de création, sa fable, son esthétique : quel rapport au savoir développez-vous ?

Ce didactisme découle de ma curiosité : j’aime partager l’étonnement. Actuellement, dans le spectacle vivant, on se prévaut de déconstruire les idées reçues et on revendique l’interdisciplinarité. Or je reconnais avoir eu jusqu’alors des préjugés sur le ballet classique et ignoré que le ballet est né dans le théâtre de Molière... Aller au-delà de notre jugement est un geste joyeux, empathique. Un geste qui pourrait être extrapolé à la rencontre avec toute altérité, qu’il s’agisse d’une personne, d’une croyance, d’une pensée.

Propos recueillis par Mélanie Jouen

Théâtre Vidy-Lausanne

Directeur Vincent Baudriller

Avenue Gustave Doret

CH-1007 Lausanne

Billetterie +41 21 619 45 45

Administration +41 21 619 45 44

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