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Théâtre Vidy-Lausanne

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L'Avare de Molière

Ludovic Lagarde

L'Avare de Molière

Un hangar d’import-export, Laurent Poitrenaux en Harpagon paranoïaque et délirant et une joyeuse troupe qui joue des paradoxes des personnages de Molière en ados en révolte ou employé obséquieux: une comédie aussi enlevée que cruelle sur un monde où l’argent domine relations et sentiments.

Ma cassette! Ma cassette! s’écrie Harpagon, avare entre tous. Car l’argent, c’est tout ce qui existe à ses yeux. Même si cet argent ne lui sert à rien, pour dire vrai : il est stocké, empilé, jalousement gardé. Il n’est utile qu’à faire désirer celui qui le garde : Harpagon désire l’argent pour être lui-même désiré. Mais tout se détraque quand il est pris soudainement de l’idée de se remarier avec une mignonne entraperçue à la fenêtre, et ce avant la fin de la journée – le désir ne connaît pas la patience. Comment transformer un mariage en bonne affaire et fêter des fiançailles à peu de frais, tout en surveillant des employés toujours enclins aux mauvais coups?

À confondre ses biens et la vie de ceux qui l’entourent, Harpagon met en place les ingrédients d’un drame qui tient autant de la comédie burlesque que de la mascarade cruelle. Si le chef-d’oeuvre de Molière a traversé les siècles sans rien perdre de son actualité, c’est sans doute que sa description d’une société figée par la pénurie entretenue résonne au-delà du XVIIe siècle : plus on accumule, plus il manque toujours quelque chose et on veut toujours plus – et bientôt l’insatisfaction et l’impression de manquer deviennent la seule réalité partagée et la seule raison d’être.

La transposition concoctée par Ludovic Lagarde surprend par son efficacité et son humour : Harpagon fait dans l’import-export, gardant avec ferveur son immense hangar où s’accumulent tous ses biens… et la langue de Molière se révèle étonnamment précise pour décrire l’assurance versatile d’un chef d’entreprise qui a perdu tout sens de la mesure. Révélant d’irrésistibles talents comiques, l’acteur Laurent Poitrenaux revient à Vidy camper un Harpagon de notre temps, paranoïaque et délirant. Il est entouré d’une joyeuse bande de jeunes acteurs qui s’emploient à révéler les paradoxes des personnages de Molière et leur inattendue actualité, ados en révolte ou contremaître obséquieux.

From 22 November to 3 December 2017
Durée:
140 min
Salle Charles Apothéloz

Théâtre

Dates and times

Wednesday, November 22, 2017 - 7:00pm Wed 22.11 19h00
Thursday, November 23, 2017 - 7:00pm Thu 23.11 19h00
Friday, November 24, 2017 - 7:00pm Fri 24.11 19h00
Saturday, November 25, 2017 - 6:00pm Sat 25.11 18h00
Sunday, November 26, 2017 - 4:00pm Sun 26.11 16h00
Tuesday, November 28, 2017 - 7:00pm Tue 28.11 19h00
Wednesday, November 29, 2017 - 7:00pm Wed 29.11 19h00
Thursday, November 30, 2017 - 7:00pm Thu 30.11 19h00
Friday, December 1, 2017 - 7:00pm Fri 01.12 19h00
Saturday, December 2, 2017 - 6:00pm Sat 02.12 18h00
Sunday, December 3, 2017 - 4:00pm Sun 03.12 16h00


Introduction: jeu. 23.11, 18h
Rencontre: jeu. 30.11 à l'issue de la représentation

  NAVETTE GRATUITE
Aller-retour Genève <> Vidy:
sam. 2.12 Réserver
En savoir plus

PARENT(S)/ENFANT(S)
Dimanche 3 décembre, 15h45 - 18h45
Spectacle (Parent) + Atelier et goûter (Enfant) Acheter
Atelier et goûter seuls (Enfant) Acheter

Tickets, timetables and detailed information
Ludovic Lagarde

Metteur en scène

Ludovic Lagarde

Ludovic Lagarde, directeur de la Comédie de Reims, joue des artifices du théâtre pour disséquer un texte et en explorer les matières secrètes, les structures internes. Sa collaboration avec l’écrivain et poète Olivier Cadiot pour Le Colonel des Zouaves en 1997 sera décisive dans sa recherche d’une théâtralité propre aux textes : il en offre dès lors à ses acteurs des partitions physiques et verbales ciselées, au plus proche de la matière littéraire et de ses qualités musicales et plastiques. À Vidy, il a présenté deux créations à partir des textes d’Olivier Cadiot, Un mage en été en 2016 et Providence en 2017.

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L'Avare © Pascal Gély
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Parent(s)/Enfants(s)
 

Les Parents/Enfants permettent aux petits, dès 6 ans, de participer à un atelier théâtral à Vidy pendant que leurs parents assistent à un spectacle.

Dimanche 3 décembre, 15h45 - 18h45

Spectacle + Atelier et goûter
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Atelier et goûter
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Credits

Texte:
Molière

Mise en scène:
Ludovic Lagarde

Scénographie:
Antoine Vasseur

Lumière:
Sébastien Michaud

Costumes:
Marie La Rocca
Gwendoline Bouget

Maquillage et coiffure:
Cécile Kretschmar

Musique:
Pierre-Alexandre «‹Yuksek‹» Busson

Dramaturgie:
Marion Stoufflet

Son et vidéo:
David Bichindaritz

Assistanat mise en scène et vidéo:
Céline Gaudier

Avec:
Laurent Poitrenaux
Christèle Tual
Julien Storini
Tom Politano
Myrtille Bordier
Alexandre Pallu
Marion Barché
Louise Dupuis
et Élie Chapus
Sophie Engel
Zacharie Jourdain
Élodie Leau
Benoît Muzard

Production:
Comédie de Reims – CDN

Press and Pro
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Introduction au spectacle
Jeudi 23.11, 18h

Rencontre avec l'équipe artistique
Jeudi 30.11 à l'issue de la représentation

+

▶ Entretien avec Laurent Poitrenaux sur L'Avare

Le désir n’est pas généreux
par Gérard Wajcman, écrivain et psychanalyste, in Collection, suivi de L’Avarice, Ed. Nous (2014)

L’Avare courant partout en criant « Ma cassette ! Ma cassette ! », ça fait rire. Pourquoi ? Peut-être parce que, aux yeux de tous, voici soudain le désir qui surgit avec l’objet de ce désir. Tout cru. Sans voile. 

L’Avare courant partout en criant « Ma cassette ! Ma cassette ! », ça fait rire. Pourquoi ? Peut-être parce que, aux yeux de tous, voici soudain le désir qui surgit avec l’objet de ce désir. Tout cru. Sans voile. Un diable sautant tout nu hors de sa boîte – de sa cassette – au beau milieu d’un parterre de gens très bien venus en beaux habits prendre un plaisir élevé au théâtre. Ça fait rire. Ça pourrait être obscène, effrayant aussi, hideux, comme le visage avéré du péché. (...) La figure de l’Avare dresse une figure irregardable du désir. Appelons ça, donc, sa face sadienne : qu’il n’y a nulle démocratie du désir, que tout désir présente un visage, souterrain et obscur, plus qu’obstiné (trait que Freud, d’ailleurs, associe à l’Avarice), impatient, impératif, impérieux, impitoyable, tyrannique, asservissant, avilissant, brutal, criminel voire meurtrier. Disons, au moins, le désir n’est pas généreux, il ne partage pas.

Molière en savait un bout sur l’Avare ; c’est sans doute que l’Avare, lui, en sait un bout sur le désir (ressort essentiel de l’intérêt de Molière pour l’Avare ?). Ironie, voici l’Avare élevé en Figure de vérité sur les âmes en proie au péché. Contrairement au commun des mortels, l’Avare sait ce qu’il veut, clair sur son désir. Non seulement il sait ce qu’il veut mais cela lui donnerait une pénétration sur ce qui s’agite au plus intime de chacun.

Note d'intention
Par Ludovic Lagarde, metteur en scène

"C’est comme si j’avais découvert Molière en relisant L’Avare ces derniers mois. J’ai été frappé par la beauté de cette prose, la violence comique d’une pièce où, si la farce n’est jamais loin, elle n’en rend que plus cruelles l’âpreté des rapports et la rudesse des enjeux."

Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est comme si j’avais découvert Molière en relisant L’Avare ces derniers mois. J’ai été frappé par la beauté de cette prose, la violence comique d’une pièce où, si la farce n’est jamais loin, elle n’en rend que plus cruelles l’âpreté des rapports et la rudesse des enjeux.

Au centre du dispositif, l’avarice, donc la rétention. Ce n’est pas qu’il n’y a pas d’argent ici, au contraire – mais il ne circule pas. Il n’a plus de valeur d’usage. Il semble être devenu l’objet d’un culte mortifère. Tout peut être sacrifié à l’argent, puisque rien d’autre ne compte, rien ne vaut, plus rien n’a de prix… rien que l’argent, justement. Pour cette nouvelle morale, un seul impératif, catégorique comme il se doit : sans odeur, invisible, l’argent doit engendrer l’argent, toujours plus. Sans que personne n’en jouisse. Sauf l’avare, puisque son bien est très exactement un argent qui ne sert à rien sinon à le faire désirer, lui. Aussi dans le grand écart entre les masses d’argent accumulé et le manque vécu, subi, de toute monnaie d’échange, c’est toute la micro-société régie par l’avarice qui se dérègle, et littéralement s’affole, fièvre panique : il faut trouver de l’argent coûte que coûte, puisque la pénurie fictive est devenue la seule réalité partagée. Il semble bien qu’on ne s’en sorte pas, chez les maîtres comme chez les valets, pour le père comme pour ses enfants, tout tourne autour de cet argent construit en obsession. Et sans surprise, l’amour n’est pas épargné. Sauve qui peut !

Difficile de renvoyer la pièce de Molière au seul XVIIe siècle… pourtant ce serait tentant, car jamais l’avarice n’est avouable, pas plus aujourd’hui qu’hier. Mais elle a traversé le temps, et si l’on pense au roman du XIXe, au père Grandet de Balzac par exemple, un Don De Lillo pourrait aujourd’hui nous en raconter l’histoire. Celle d’un adorateur mystique, ascétique et malade de l’argent qui plus que jamais nous fait rêver, nous manque, nous fait souffrir ou nous obsède.

C’est avec Laurent Poitrenaux, Christèle Tual, Julien Storini et le Nouveau Collectif de la Comédie, Marion Barché, Myrtille Bordier, Louise Dupuis, Alexandre Pallu et Tom Politano, que nous approchons cet Avare familier, bien trop paranoïaque et sadique pour être simplement grotesque, et la société en crise qu’il ordonne, où l’argent règne en despote. Sans perruque ni chandelier.

Ludovic Lagarde

Dans la presse

« La troupe est brillante, le jeu provocateur, cru et cruel. On redécouvre le texte dans sa désespérance et sa beauté, bien plus proche de nous, de notre pauvreté avide, qu’on aurait osé l’imaginer. » Télérama

« Aussi effrayant que drôle, le comédien instaure un climat inouï, mélange d’euphorie et de malaise. Dans une scénographie spectaculaire, Lagarde orchestre une bataille rangée, physique et sans merci entre Harpagon et ses proches tyrannisés. Les caractères moliéresques sont transposés avec brio. (...) Les scènes où l’on compte, où l’on évalue sont magistralement soulignées. (...) La cassette/container transformée en cercueil : on ne pouvait rêver plus cinglante métaphore. » Les Échos
« Poitrenaux joue à merveille la noirceur comique du personnage. » Le Figaro
 

« Un rire que, même jaune, on retrouve tout au long de la version la plus folle, la plus déjantée, la plus radicale... proposée par Ludovic Lagarde. Accompagné d’une distribution à l’énergie explosive, Laurent Poitrenaux est saisissant en Harpagon. » La Croix

 
« Ludovic Lagarde, directeur de la Comédie de Reims, campe, avec ingéniosité, un Avare d’une furieuse actualité. (...) Et ça décoiffe diablement. Toute la farce est là, cocasse et mordante, burlesque et grotesque. Et dans un vertige de situations acrobatiques et décalées, de trouvailles scéniques exubérantes, s’orchestre magnifiquement la valse des sentiments et des quiproquos. (...) La pièce est portée par un savoureux jeu d’acteurs. » La Vie
 
« Un Molière aussi drôle que violent. Jouissif. L’Avare est l’une des comédies les plus célèbres de Molière, et voir Ludovic Lagarde s’en emparer, c’est un pur moment de bonheur. (...) L’ensemble de la troupe fait plaisir à voir. À l’unisson, ils participent à ce dépoussiérage en règle du théâtre de Molière, qui se livre tel qu’on peut le lire aujourd’hui : plein d’un humour grinçant alors qu’il met au jour les ressorts les plus sombres de l’âme humaine. (...) À voir avec beaucoup de jubilation, donc, alors que l’on savoure la langue de Molière tout en appréciant une mise en scène pleine d’intelligence. Une réussite. » Toutelaculture.com
 
« La représentation est agrémentée de trouvailles savoureuses. Les comédiens sont sans reproches, bien présents physiquement, maitrisant à merveille leurs répliques. La logique du postulat de départ est cohérente, complétée d’un humour permanent loin de toute facilité. Cet ensemble ravit en tant que spectacle, réjouit en tant qu’image critique du fonctionnement de la civilisation de la monnaie ! » Rue du Théâtre

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