Un flux scénique qui prend la littérature comme matériau. Une désacralisation du livre, qui transforme le théâtre en une carrière à ciel ouvert où le travail se fait.
Un flux scénique qui prend la littérature comme matériau. Une désacralisation du livre, qui transforme le théâtre en une carrière à ciel ouvert où le travail se fait.
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Ce spectacle est interdit aux - de 16 ans.
Auteur de théâtre qui croit à la puissance de la scène, Vincent Macaigne s’approprie très librement les grands de la littérature. Shakespeare, Dostoïevski. Avec sa bande de comédiens dévorants, il fait du plateau le lieu d’une lecture du texte investie et décomplexée. Ce que Macaigne cherche à faire advenir, c’est l’expression des énergies, des rages, des illuminations et des noirceurs qui sont au travail dans l’œuvre. Il y a quelque chose du théâtre allemand dans la liberté que le metteur en scène français donne au plateau. Un flux scénique qui prend la littérature comme matériau. Une désacralisation du livre, qui transforme le théâtre en une carrière à ciel ouvert où le travail se fait.
Vincent Macaigne est attaché à la figure de l’Idiot. Il a déjà monté une adaptation du roman monstre de Dostoïevski en 2009. Un grand chaos organisé – avalanches de mousse, litres de peinture, déferlantes de décibels – qui a marqué les esprits par ses excès et surtout par sa justesse.
Il revient aujourd’hui au prince Mychkine du grand auteur russe et à son incroyable naïveté pour créer: "Idiot ! parce que nous aurions dû nous aimer". Macaigne explique: "Ce qui se passe, c’est que l’acteur doit défendre à la fois la parole de l’auteur, celle du metteur en scène et la sienne. Il y a de quoi crier. Le rapport au jeu que je cherche est comme un accélérateur d’énergie. Le cri vient par urgence à dire. Donc ce n’est pas hystérique. Ce qui m’intéresse ? La naïveté, la bonté du prince, mais aussi le monde féroce, cynique, dans lequel il évolue, où se mêlent sans hiérarchie le beau et le laid, le mesquin et le sublime, le sperme et les larmes, le sang et le rire. Un rapport idiot au monde est-il possible aujourd’hui ?"
Il y a une certaine signature dans les spectacles de Vincent Macaigne au théâtre, ce sont les décibels, la vitesse et le débordement. Ses spectacles laissent généralement acteurs et spectateurs essorés, à bout de souffle, face à un plateau dévasté. Le metteur en scène cherche de cette manière une parole vivante, politique, contemporaine. Né en 1978, il entre au Conservatoire national supérieur de Paris en 1999.
Il monte sa première pièce en 2007, Requiem 3, puis une première version de "L’Idiot", et "Hamlet, au moins j’aurai laissé un beau cadavre" : quatre heures proliférantes et vociférantes au Festival d’Avignon en 2011. En 2012, il est en résidence à la Ménagerie de verre à Paris où il présente "En manque".
Au cinéma il fait partie de la jeune génération montante. Comme réalisateur il gagne plusieurs prix pour son premier moyen-métrage. Comme acteur on le retrouve notamment dans "Tonnerre" de Guillaume Brac, "La Bataille de Solférino" de Justine Triet, "La Fille du 14 juillet" d’Antonin Peretjatko.
A lire aussi: le SMS de Cologne de Vincent Macaigne
Played at Théâtre de Vidy from 11 to 21 September 2014
Duration: 3h30
Creation Théâtre de Vidy on the 11th of September 2014
Contact and tours information
Production: Théâtre de Vidy
Vincent Macaigne entre au Conservatoire national supérieur de Paris en 1999. Il crée en 2004 Friche 22.66, sa première pièce, puis successivement Requiem 3, une première version de L’Idiot, et Hamlet, au moins j’aurai laissé un beau cadavre : quatre heures proliférantes et vociférantes qui ont marqué le Festival d’Avignon en 2011. Il fait également des mises en scène à l’étranger, au Chili et au Brésil entre autres. Au cinéma, il fait partie de la jeune génération montante en tant qu’acteur et réalisateur. Comme réalisateur, il gagne plusieurs prix pour son premier moyen-métrage, Ce qu’il restera de nous, et adapte Dom Juan avec la troupe de la Comédie- Française. Comme acteur, on le retrouve notamment dans Tonnerre de Guillaume Brac, La Bataille de Solférino de Justine Triet, La Fille du 14 juillet d’Antonin Peretjatko, Tristesse Club de Vincent Mariette ou Les Deux Amis de Louis Garrel. En 2014, il crée à Vidy Idiot ! Parce que nous aurions dû nous aimer d’après le roman de Dostoïevski.
Ecriture, mise en scène, conception visuelle et scénographique:
Vincent Macaigne
Décor:
Julien Peissel
Lumière:
Kélig Le Bars
Vidéo:
Thomas Rathier
Assistanat à la mise en scène:
Dan Artus
Construction du décor:
Ateliers Théâtre Vidy-Lausanne
Avec:
Dan Artus
Laure Calamy
Thibault Lacroix
Pauline Lorillard
Vincent Macaigne
Emmanuel Matte
Rodolphe Poulain
Thomas Rathier
Pascal Reneric
Production:
Théâtre Vidy-Lausanne
Coproduction:
Cie Friche 22.66
Théâtre de la Ville - Paris, Théâtre Nanterre-Amandiers, Festival d'Automne à Paris
Le Lieu unique
Scène Nationale de Nantes
Bonlieu scène nationale Annecy
La Bâtie-Festival de Genève, dans le cadre du projet PACT bénéficiaire du Feder avec le programme interreg IV à France-Suisse
Avec le soutien de:
Ministère de la culture et de la communication (F)
Pro Helvetia
Avec l'aide de:
MC2: Grenoble
Production de la première version:
MC2: Grenoble
Théâtre national de Chaillot, Paris
Théâtre national de Bretagne, Rennes
CDN d'Orléans-Loire-Centre
ARCADI (action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France)
Cie Friche 22.66
CNT
1.10 - 12.10.2014 | Théâtre de la Ville, Paris |
17.10 - 19.10.2014 | Théâtre de la Criée, Marseille |
4.11 - 14.11.2014 | Théâtre Nanterre-Amandiers, Paris |
19.11 - 21.11.2014 | le lieu unique, Nantes |
26.11 - 27.11.2014 | Bonlieu Scène nationale, Annecy |